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Amstrad CPC partie 3

    Lecteur de disquette Amstrad

    Amstrad CPC partie 3

    Dans ce troisième article sur l’Amstrad CPC je vais m’intéresser plus particulièrement au lecteur de disquette et a ses problèmes.

    Le lecteur de disquette

    Il faut savoir qu’il n’a pas toujours existé, la première version de l’Amstrad CPC était un ordinateur a cassette, les bandes audio utilisé a l’époque. La disquette pour cet ordinateur était une véritable révolution. Lorsque vous aviez la version cassette vous pouviez aller prendre un café le temps que votre programme se charge. Parfois vous reveniez 30 minutes plus tard pour vous apercevoir que le chargement avait planté. Il vous fallait alors tout recommencer. Grace a la disquette votre programme pouvait démarrer en quelques secondes et même si le chargement buggait au moins vous pouviez relancer rapidement.

    Voici a quoi ressemble un lecteur d’Amstrad CPC.

    Lecteur de disquette Amstrad CPC

     

    Sur cette image vous voyez en Jaune le moteur de déplacement de la tête de lecture, elle permet d’aller chercher les pistes sur le disque magnétique de la disquette. A l’intérieur du cercle bleu vous pouvez apercevoir le moteur d’entrainement de la disquette. C’est lui qui s’occupe de faire tourner le disque magnétique de la disquette pendant que la tête de lecteur lit les données. Ensuite en Vert le capteur de présence de la disquette.

     

     

     

     

     

     

     

    Les utilisateurs de cette machine le savent bien, le lecteur de disquette avait bien souvent des problèmes de lectures. Ca commençait généralement par une disquette qu’il fallait passer deux ou 3 fois avant que le programme ne se lance puis petit a petit un peu toutes les disquettes.

    Le principal problème se situait au niveau des courroies d’entrainement de la disquette, celle ci devenait plus lâche avec le temps et commençait a patiner un peu ce qui rendait la lecture de la disquette impossible. Les informaticiens de l’époque les changeaient, c’était même un petit business. Comme quoi les connaissances sont toujours utiles ! Si vous cherchez a en acheter vous voici un lien !

    La qualité des disquettes.

    La qualité des disquettes était un point crucial a l’époque, d’autant qu’un paquet de 10 disquettes de marque valait 250 Frs ce qui était une somme a l’époque. Vous pouviez vous rabattre sur des marques comme PC-LAND a 150 Frs  mais la le fonctionnement était rapidement hasardeux. Un bon milieux de gamme était la Amsoft le haut de gamme étant les Maxell. Elles fonctionnent encore 30 ans après !

    Le problème des disquettes.

    Les disquettes sont malgré tout des composants mécaniques. Lorsqu’une disquette ne se lisait pas il fallait tout de suite vérifier que la partie blanche centrale en nylon tournait librement a l’intérieur. Si celle ci n’était pas suffisamment libre le moteur forçait et la disquette ne se lisait pas.

    La vitesse moteur

    La vitesse du moteur d’entrainement était un point crucial de la lecture. Bien souvent on pensait a tord qu’une disquette était mauvaise alors qu’elle n’atteignait simplement pas la bonne vitesse pour être lue. Il était possible d’ajuster la vitesse de lecture sur les lecteurs, c’est d’ailleurs l’objet du rond rouge de la première photo.

    Vous pouvez insérer un petit tournevis dans la partie noire au centre du rond rouge , dessous se cache un potentiomètre qui permettait d’ajuster la vitesse du moteur.

     

     

     

     

     

     

    Il existe un autre modèle de lecteur , sur lequel le réglage était dessous sur la carte électronique , le voici.

    Lecteur de disquette Amstrad Lecteur de disquette Amstrad

    Comme vous le voyez sur la photo de droite, il y a un petit trou dans lequel se cache un potentiomètre permettant d’ajuster la vitesse du moteur. Si vous décidez d’y toucher, sachez que le réglage est très précis et que la moindre différence de vitesse empêchera la lecture. Ca vous explique pourquoi la moindre dureté mécanique ou un courroie un peu lâche posait rapidement des soucis.

    J’espère que cet article vous aura plus , merci pour votre lecture !

    Sylvain Altmayer

     

     

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